Phylactères

– Offre de conseil et service en communication à Aix en Provence

En avant les histoires – un autre storytelling est nécessaire

On ne raconte plus d’histoires, on en fabrique.
Et si on reprenait le fil de la mémoire d’entreprise ?

Tout le monde aime les histoires. Mais à force de storytelling formatés, superficiels et très marketés, on finit par oublier ce qui fait la puissance d’un bon récit : l’ancrage dans le réel, l’émotion, la mémoire.

Raconter la vraie histoire d’une entreprise, avec ses anecdotes, ses défis, ses réussites, permet de replacer la communication dans un registre d’authenticité.

La preuve ? ➡️ 81 % des consommateurs affirment qu’ils doivent pouvoir faire confiance à une marque pour envisager d’acheter ses produits (Edelman Trust Barometer).

Le problème, c’est que l’on ne raconte plus d’histoires : on en fabrique, et on finit par oublier la mémoire réelle d’une entreprise.


Ces petites histoires qui font la grande…

Quand j’ai rejoint mon premier employeur, Gemplus, on m’a raconté cette anecdote qui si elle n’est pas vraie, mérite de l’être : une télécarte manquante dans une livraison avait bloqué le règlement d’une des premières commandes importantes. Un détail ? Non : un repère culturel.

J’ai moi-même souvent raconté ce webcast allongé sur une table pour passer les slides, ou ce grand salon démarré sans wifi sur le stand. Des histoires vécues, que je réutilise dans mes cours et mes contenus.

D’autres m’ont partagé les débuts d’un site industriel en Isère, monté de toutes pièces par un groupe de pionniers, devenu aujourd’hui un centre de production majeur. Mais qui les raconte encore ?

Ces récits transmettent plus que des faits : ils expriment une culture d’entreprise, un mode de management, des valeurs vécues. Et pourtant, cette mémoire est fragile. Elle s’efface si on ne la capte pas.


Et pourtant, les occasions ne manquent pas :

  • Les anniversaires d’entreprise (tous les 5 ou 10 ans),
  • Le lancement d’une nouvelle activité,
  • L’intégration de nouveaux arrivants,
  • Les changements majeurs (fusion, acquisition, réorganisation, nouvelle direction)…

Ce sont autant de moments propices pour raconter l’histoire — la vraie, pas celle des plaquettes.


Pourquoi raconter son histoire est un vrai levier de communication

👉 Cela valorise les salariés, souvent ravis de partager leur vécu — et cela donne lieu à des contenus bien moins « corporate », dans l’ère du salarié ambassadeur. 👉 Cela transmet la culture de l’entreprise de façon bien plus vivante que quatre valeurs décidées en CODIR. 👉 Cela génère une matière riche, humaine et durable, à valoriser sur tous les supports : print, digital, interne, RH…

On peut en faire un livre, des pages web, des podcasts, des articles sur l’intranet, ou même une éphéméride… 📌 Non, ce n’est pas passéiste. Quiconque a vécu une fusion sait qu’un non-dit sur l’histoire d’un site ou d’un collectif peut freiner l’adhésion pendant des années.


En synthèse :

Travailler sur l’histoire authentique de l’entreprise, c’est fédérer, transmettre et humaniser. C’est donner du sens, en interne comme en externe.

L’accompagnement d’un consultant permet de structurer cette démarche, de valoriser les équipes et d’en tirer des contenus utiles, sincères et réutilisables.

Alors… vous avez bien une histoire à me raconter, non ? 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.